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Presse

Le 1er CD de Joël Capbert

« Au bonheur du piano » est très attaché à soutenir les jeunes musiciens dans leur difficile entrée dans la carrière.

Aujourd’hui, le pianiste dont je voudrais vous parler n’est pas un jeune au sens administratif du terme. A bientôt soixante-dix ans, après avoir été l’élève de Pierre Sancan au Conservatoire de Paris à la fin des années 60, puis s’être consacré corps et âme pendant une quarantaine d’années à l’enseignement du piano au sein du Conservatoire de Rennes, Joël Capbert, à l’initiative d’un de ses anciens élèves aujourd’hui concertiste de renom, a choisi de dédier sa retraite aux concerts et aux enregistrements. Une nouvelle vie commence. Décision admirable qui démontre s’il en était besoin que la jeunesse d’esprit n’a pas d’âge.

Son premier CD est donc paru voici quelques semaines chez Marcal Classics. Au programme, les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, la Berceuse et le Prélude op.45 de Chopin, la 1ère Partita de Bach, œuvres qu’il affectionne depuis longtemps et qu’il joue avec le naturel du sage sur un vieux Steinway de 1888.

En m’offrant son CD, Jöel m’apprenait avec une excitation juvénile qu’un deuxième était en préparation et que des concerts étaient prévus, notamment aux Pays-Bas. Et avec gourmandise, il me confiait qu’il allait former un duo avec la violoniste Cordelia Palm, supersoliste de l’Orchestre Régional Avignon Provence, et que trois sonates étaient déjà dans ses doigts.

Tant d’énergie et d’enthousiasme à un âge où beaucoup se laissent aller à un mol abandon, c’est là une belle leçon de vie. Il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves.

Joyeux Noël, Joël Capbert !

Frédéric Boucher, pour Au bonheur du piano, 22 décembre 2017.

Trois récitals en deux programmes et un cédé pour le pianiste Joël Capbert.

Après avoir enregistré pour le label Marcal Classics des œuvres de Schubert, Liszt, Chopin et Moussorgski, en février dernier, Joël Capbert entame la rentrée entre été et hiver breton avec trois récitals à Rennes (7 octobre), Saint-Brieuc (11 octobre), et Dinan (18 novembre).

Ils inaugureront la commercialisation du cédé avec le lyrique Klavierstück no 2 (D 946) de Franz Schubert, le sonnet 123 de Pétrarque selon Franz Liszt des Années de pèlerinage, la 4e ballade opus 52 de Frédéric Chopin, et les Tableaux d'une exposition de Modest Moussorgsky.

Un répertoire varié, composé entre les années 1830 et 1870, qui appartient tout entier à un mouvement (ou à sa charnière) général d'appropriation culturelle. La musique sort des cours aristocratiques (qui s'éffondrent ou s'embourgeoisent), parfois des grands centres religieux, comme en France, qui n'ont plus les moyens de l'entretenir, gagne le monde bourgeois, participe à l'instauration de nouveaux environnements idéologiques (en remplacement de ceux de l'Ancien régime), dont on cherche les racines dans l'histoire (souvent fantasque), les pratiques et la langue locales, la littérature. On réduit terriblement le dynamisme des événements en rangeant ces musiques dans les tiroirs « romantisme » ou « musiques nationales ». Ces compositeurs sans exception doivent s'extraire de l'italianisme qui a envahi toutes les grandes cours princières dès le XVIIe siècle et triomphé avec la première école de Vienne (Haydn, Mozart, Beethoven), sinon le classicisme vénitien avec Vivaldi. Ils le font tous de manière différente, en puisant dans les patrimoines populaires (la Bohême est très inspirante) ou la littérature.

Les sonnets de Pétrarque, publiés à Venise en 1470, presque un siècle après la mort du poète, ont également inspiré Schubert avec les Trois sonnets d'après Pétrarque (D 628-630, sonnets 34, 35, 164), mais aussi Schönberg dans les Drei Gesänge.

Chopin arrive à Paris avec un style inouï, dont on attribue un peu abusivement l'origine à John Field, mais qui est déjà en usage en Pologne — avant Chopin —, notamment dans les œuvres de piano de Maria Szymanowska (également très influencée par les Viennois), ou du prince Osinski. Selon Schumann, la 4e ballade serait inspirée par un poème d'Adam Mickiewicz, grand ami de Maria Szymanowska, qui épousera l'une de ses filles. Chopin et Schubert sont typiquement des musiciens de salon. C'est aussi là un des changements qui s'opère à cette époque, le musicien n'est plus un serviteur de grande maison, aurait-il un haut rang, comme ce fut le cas de Haydn, mais devient l'égal de son auditoire, et une personne libre de se faire employer.

Pour Moussorgski, il s'agit clairement et explicitement, comme l'on fait les peintres une vingtaine d'années plus tôt, de rompre avec le monopole culturel français, italien et allemand de la bonne société, où l'on ne parle même pas le russe, mais le français. S'inspirer de ce qui nous entoure (et dans ce cas aussi de la langue), pour un public proche. Ici, cette musique veut décrire quelques œuvres de l'architecte Viktor Hartmann, un ami proche de Moussorgski et des compositeurs russophiles, dans une exposition organisée par ses amis après sa mort prématurée.

Tous ces compositeurs partent d'une culture musicale commune, et loin de faire table rase, vont donner à cette esthétique commune des évolutions ou des directions différentes et prolifères.

Un beau programme à la fois homogène et varié, d'œuvres de tout premier plan.

Le troisième récital à Dinan (18 novembre), sera quelque peu modifié Henri Kowalski et Johann Sebastian Bach (aussi une inspiration de Chopin) remplaçant Moussorgski.

Enfant de l'aristocratie polonaise exilée en France après l'insurrection de 1830, Henri Kowalski, né en 1841 à Paris, dont on fête cette année le centième anniversaire de la mort, a été une figure musicale de Dinan, malgré ses très nombreux et longs voyages dans le monde entier, liés à ses activités de pianiste concertiste.

Joël Capbert a fait ses études au CNSM de Paris. Premier prix de piano dans la classe de Pierre Sancan, il poursuit brillamment sa formation avec Pierre Lantier, Paule Maurice, Maurice Crut et Norbert Dufourcq. Titulaire du certificat d'aptitude de piano, il est nommé professeur de piano au CNR de Rennes en 1973. Sa passion pour l'enseignement ne l'empêche pas de continuer à donner des récitals comme soliste, des concerts avec orchestre, ou en musique de chambre.

En février 2016, Joël Capbert a enregistré un album sous le label français Marcal Classics. La sortie de cet enregistrement s'accompagne d'une tournée européenne pour présenter le disque.

Consacrés essentiellement à Schubert, Liszt, Chopin et Moussorgski, ces récitals sont un témoignage émouvant de ce que l'interprète a mûrement réfléchi durant sa carrière, mais aussi un désir de communiquer sa vision des oeuvres choisies.

"Ce mardi la Villa Carmelie, Conservatoire de Saint-Brieuc, proposait un récital de piano dans le cadre de l’amphithéâtre du Lycée Freyssinet. Joël Capbert, qui a enseigné durant de longues années le piano au Conservatoire de Rennes, était l’invité de cette soirée présentée par Aurélien Daumas-Richardson, directeur du Conservatoire de musique de Saint-Brieuc. Le public que l’on pouvait espérer voir plus nombreux a été comblé et ravi par la richesse de jeu de l’artiste tout au long d’un programme essentiellement romantique consacré à des œuvres de Franz Schubert, Franz Liszt, Frédérique Chopin en première partie du concert, avant de laisser la place aux célèbres « Tableaux d’une Exposition » de Modeste Moussorgski, véritable monument de la littérature pianistique. Joël Capbert a fasciné son public par sa virtuosité éblouissante, son extrême délicatesse riche des nuances les plus sensibles. Et que dire de cette promenade à la découverte des tableaux d’une exposition, véritable feu d’artifice sonore qui a envouté l’auditoire ? Un moment d’exception salué par  des applaudissements enthousiastes d’une grande intensité auxquels l’artiste a répondu en offrant en bis deux petits bijoux signés Mozart puis Schumann."
Cheminon

Le Télégramme 17 octobre 2016

"Trois récitals en deux programmes et un cédé pour le pianiste Joël Capbert

Après avoir enregistré pour le label Marcal Classics des œuvres de Schubert, Liszt, Chopin et Moussorgski, en février dernier, Joël Capbert entame la rentrée entre été et hiver breton avec trois récitals à Rennes (7 octobre), Saint-Brieuc (11 octobre), et Dinan (18 novembre).

Ils inaugureront la commercialisation du cédé avec le lyrique Klavierstück no 2 (D 946) de Franz Schubert, le sonnet 123 de Pétrarque selon Franz Liszt des Années de pèlerinage, la 4e ballade opus 52 de Frédéric Chopin, et les Tableaux d'une exposition de Modest Moussorgsky"... lire la suite

Musicologie.org

"Classique. L’album de Joël Capbert consacré à Bach, Chopin et Moussorgski et enregistré en février 2016 est non seulement un témoignage émouvant de ce que l’interprète a mûrement réfléchi durant sa carrière, mais aussi un désir de communiquer sa vision des œuvres choisies."

Ouest France

"Joël Capbert débute ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Paul Lantier et Paule Maurice, puis les poursuit dans les classes de Pierre Sancan et Maurice Crut. Passionné de pédagogie, il enseigne le piano au Conservatoire de Rennes jusqu'en 2013. Il se consacre depuis au grand répertoire du piano avec une prédilection pour Bach, Haydn, Chopin, Schumann ou Brahms.

En février dernier, Joël Capbert effectue un enregistrement pour le label français Marcal Classics consacré à Bach, Chopin et Moussorgski, aboutissement et partage d'une vision toute personnelle d'oeuvres importantes qui ont jalonné sa carrière. La sortie de ce nouvel opus (octobre 2016) s'accompagne d'une tournée européenne de présentation.

A noter qu'en juin dernier, Joël Capbert se produisait sur la scène du Theater Aan Het Vrijthof de Maastricht pour un concert à deux pianos programmé dans le cadre du festival "Trieptik Rondom of piano" créé par Didier Castell-Jacomin."

“Le pianiste a été magistral dans son interprétation de Lyon, une oeuvre peu connue de Liszt .”

Ouest France

“Joël CAPBERT, pianiste au talent retentissant de par ses interprétations romantiques .”

La Nouvelle République

"Joël CAPBERT brillait en soliste et imposait ses cadences. Les mélomanes appréciaient sa virtuosité, son rythme, son élégance, sa sensibilité".

Nouvelles de Bretagne

"Joël CAPBERT, littéralement dévoré par "le démon de la musique", a toujours connu le succès depuis son plus jeune âge."

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